Le SIF dans les médias
Ramadan - HISPANTV Tables du Ramadan - 24-07-2013
Le ramadan invite la solidarité à sa table - BFM TV - 21-07-2012
Urgence Corne de l'Afrique (Somalie, Kenya, Ethiopie...) - arte - Août 2011
Crise en Libye (Camp de choucha Tunisie) - aljazeera - Mars 2011
Reportage - France 24 - Urgence Pakistan - 2010
Un avion pour Gaza- Canal+ le grand journal - Janvier 2009
Que la jeunesse soit fière des valeurs de la République et de celles de l’islam
Le site d'informations Saphirnews a demandé à des personnalités leur vision de la France, un an après les attentats. Voici le bilan de Rachid Lahlou, président du Secours Islamique France.
Un an après les premiers attentats qui ont bouleversé la société française, que faut-il retenir de ces funestes événements et de leurs conséquences ? Quels messages promouvoir et que préconiser pour construire une société meilleure ? Le point sur Saphirnews avec Rachid Lahlou, président du Secours Islamique France (SIF).
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En tant que musulman, je suis blessé de voir des jeunes commettre ces actes au nom de l’islam qui est une religion de paix. Ces criminels ont bafoué notre religion qui considère que la vie est sacrée.
Malheureusement, l’islam et les musulmans sont seulement médiatisés autour de ces évènements horribles et, notamment, lors des campagnes électorales, et toutes les belles choses qui constituent notre religion sont occultées : l’amour, la paix, les valeurs de solidarité, de respect, de dignité, de partage, d’entraide.
Les amalgames sont tenaces et nous déplorons l’instrumentalisation de certains politiques qui n’hésitent pas à stigmatiser l’islam et les musulmans. Ces discours sont dangereux et irresponsables.
En tant qu’humanitaire qui combat les injustices, et qui œuvre pour un monde plus solidaire, je déplore fortement le malaise social actuel, pour ne pas dire la fracture sociale, et la manière dont ce phénomène est géré (ou occulté ?) par les politiques, et ce depuis de trop nombreuses années. Nous craignons la remise en question du vivre-ensemble. La gestion scandaleuse de la crise migratoire est un exemple notoire de l’inertie critiquable de nos dirigeants européens.
Pour une politique qui parle à tous les jeunes
C’est un problème qu’il faut souligner, si l’on veut que ces drames ne se reproduisent plus. C’est réfléchir aux échecs de la politique ou plutôt la non-politique de la ville, de l’école, de l’immigration, de la jeunesse, etc., qui ont entrainé les jeunes vers des actes de violence et d’extrémisme.
En l’absence d’une politique qui parle à tous les jeunes, d’une politique qui les prend en considération en tant que citoyens à part entière en termes de droits et d’égalité des chances, nous risquons de les conduire à l’exclusion sociale et peut-être jusqu’à la rupture.
Ces évènements ont renforcé le militantisme du vivre-ensemble. Je me retrouve dans ce combat-là et j’ai décidé de doubler mes efforts pour promouvoir plus que le « vivre-ensemble », à savoir le « bon vivre ensemble » : participer activement pour aider et soutenir les jeunes pour qu’ils soient fiers à la fois de la République et de ses valeurs et de leur particularité musulmane ; leur faire comprendre que rien n’empêche d’être critique envers les politiques.
Un message tridimensionnel
Le deuxième message est adressé aux politiciens pour leur dire que la seule solution sécuritaire ne peut résoudre le problème. Sur l’ensemble des théâtres de guerre où la France s’est engagée, les conflits n’ont pas pu être résorbés. Nous devons leur faire comprendre que la réponse est politique et que la France doit privilégier la construction d’un dialogue auprès des parties en conflit, trouver des solutions politiques respectueuses des droits humains et surtout favoriser dans le même temps le développement durable dans les zones instables.
Le développement et la solidarité sont gages de paix et de stabilité. Les conflits qui naissent là-bas et que l’on pense résoudre avec des bombardements se répercutent jusqu’à nos portes. Il faut prendre garde en Syrie à envisager la solution militaire comme seul gage de stabilité. L’Histoire le prouve, cela ne fonctionne pas. Et pendant ce temps, la situation empire jour après jour, les Syriens meurent sous les balles ou de faim et ceux qui parviennent à fuir l’atrocité de la guerre se retrouvent face aux grillages, aux commerçants de la misère et de la guerre, aux murs et aux quotas intolérables de l’Europe et de la France.
Un troisième message est destiné au peuple français. Il s’agit de ne pas se laisser emporter par des analyses simplistes faites par des ignorants qui veulent semer la peur, la méfiance et la haine entre les Français. Au contraire, il faut tirer les leçons de l’Histoire de France qui s’est enrichie grâce à notre diversité. Rappelons que c’est le brassage et les contributions de différentes populations venant du monde entier qui ont fait la richesse de la France.
Esprit critique et connaissance de l’autre
S’il y a conflit aujourd’hui, c’est qu’il y a une ignorance réciproque dans la société : ignorance des musulmans à la fois de leur religion et de celles des autres, d’une part, et ignorance qui traverse la société française en général quant aux valeurs de l’islam et à son Histoire, d’autre part. J’ai déjà entendu un politicien dire : « Je n’ai pas eu la chance de connaitre l’autre, de lire et de comprendre le Coran. Cela aurait pu m’épargner de tomber dans des erreurs. »
L’école peut être la clé. Revisiter les programmes d’éducation pour redonner envie à la jeunesse française de se fédérer autour des valeurs communes en essayant de laisser de côté les conflits, les frustrations ; former des cadres de la communauté musulmane en France (éducateurs, prêcheurs qui connaissent à la fois la République, son Histoire, ses valeurs ainsi que les valeurs de l’islam).
Les jeunes Français ont besoin de connaitre l’autre : il faut leur en donner l’occasion et les moyens
Dans les yeux de Brahim – Refugié syrien au Liban
Tout comme les 850 000 Syriens, Brahim a trouvé refuge au Liban pour échapper aux conflits qui font rage en Syrie. Au Liban, pays plus petit que l’Île-de-France, des centaines de refugiés affluent chaque jour, notamment dans la région montagneuse de Bekaa. Dans cette région qui culmine à environ 1500 m d'altitude, les refugiés sont livrés à eux-mêmes et sont exposés au froid. Tous voudraient retourner dans leur pays, retrouver leur maison et être auprès de leur famille, mais cela est pour l’instant impossible. Notre mission est de les aider à faire face à leur rudes conditions de vie et grâce à vous, nous savons que cela est possible.
Avec Brahim, vivez quelques minutes en immersion…
Vidéo Ramadan 2013 à Gaza
RAMADAN 2013
GAZA
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