En 2024, la date de l'Aïd Al Adha (Aïd El Kébir, Qurbani, Tabaski) est fixée au dimanche 16 juin et durera trois jours, jusqu'au mercredi 19 juin. En ce mois sacré de Dhûl Hijja, moment particulièrement propice au partage et aux bonnes actions, le SIF relaiera vos dons pour apporter de l'aide alimentaire dans 18 pays, dont la Palestine (Gaza et Cisjordanie) et la France. Offrir un mouton pour l'Aïd Al Adha 2024, c'est apporter du soutien aux plus démunis dans le respect du rite musulman et des principes humanitaires !
C’est dans un contexte très difficile que le Secours Islamique France (SIF) se prépare à agir lors de l’Aïd Al Adha 2024, moment de partage encore appelé Aïd El Kébir, Qurbani ou Tabaski, selon les régions. Pour les plus vulnérables, la multiplication des crises n'est pas sans conséquences, et elles sont dramatiques. De plus en plus nombreux et intenses, les conflits et les catastrophes climatiques dégradent fortement la sécurité alimentaire et les moyens d'existence (agriculture, élevage, etc) des populations touchées : jamais le fléau de la faim n'avait atteint un tel niveau qu'en cette année 2024.
Face à ce drame, le SIF vous propose de partager l’Aïd Al Adha avec les plus vulnérables. Quand vous faites un don pour offrir un mouton, vous conciliez le respect du rite musulman et des principes humanitaires. Nos équipes relaieront votre générosité dans 18 pays (dont la France) en distribuant des colis de viande à des enfants, des femmes et des hommes dans un dénuement parfois extrême.
Par exemple, nous déploierons des actions au Yémen, où la population est au bord de la famine, en Éthiopie pour les réfugiés de guerre venus du Soudan, ou encore dans des pays où les conflits et les conséquences du dérèglement climatique dégradent fortement la sécurité alimentaire, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Nigéria et le Tchad.
Pour l'Aïd El Kébir, le SIF agira également en Palestine. Sous réserve de la réouverture du point de passage de Rafah et du contexte sécuritaire, nos équipes ont planifié des distributions de viande à Gaza, où nous apportons depuis le début du conflit des réponses à l'immense crise humanitaire. Si la situation restait malheureusement bloquée, nous réaffecterons ces colis pour renforcer une autre action d'urgence que nous avons d'ores et déjà prévu en Egypte, frontalier de la Palestine : la distribution de colis de viande pour 7 000 réfugiés Gazaouis.
Aïd Al Adha 2024 : N'oublions pas les plus vulnérables !
Notre projet Aïd Al Adha est également pensé sur le long terme : nos équipes collaborent exclusivement avec des fournisseurs locaux, pour leur assurer un revenu et stimuler l'économie. Au Pakistan, nous fournissons du bétail et du matériel à des éleveurs et petits producteurs, que nous accompagnons toute l'année, avant de leur racheter une partie de leur production pour les colis de viande. Dans d'autres pays, tels que la Somalie, nous distribueront des bêtes à des groupement de personnes vulnérables, que nous formons toute l'année à l'élevage et à la vente : c'est une façon de leur assurer une activité génératrice de revenus sur le long terme.
Ensemble, agissons pour l'Aïd Al Adha !
Si vous souhaitez contribuer à offrir des colis de viande à des personnes en détresse, mais ne pouvez pas ou ne souhaitez pas verser la totalité de la somme fixée pour un mouton, vous avez la possibilité de faire un don à la caisse dédiée :
« JE PARTICIPE À OFFRIR UN MOUTON POUR L'AÏD »
Ce fonds commun mutualise les dons : votre générosité nous aidera à financer l’achat de moutons. Le montant est libre : chaque don, chaque geste, comptent pour les bénéficiaires à l'occasion de l'Aïd Al Adha 2024. Contribuez à offrir un mouton à ceux qui en ont besoin, en France et dans le monde : votre soutien est crucial, tant les conséquences de la multiplication des crises sont dramatiques !
Le principe de la commutation du sacrifice vous permet, si vous le souhaitez, de remplacer votre don de bête, destiné initialement à l’abattage, par un don pour un autre projet humanitaire. Cette année par exemple, des projets d’élevage sont développés pour les plus démunis au Pakistan, au Sénégal ou encore en Somalie.
Vous avez des questions sur nos projets Aïd Al Adha / Aïd El Kébir ?
Vous pouvez consulter notre Foire aux Questions en bas de la page.
Les valeurs humanitaires et les principes universels de solidarité et de partage de l'Islam sont au cœur de notre projet, comme lors du mois de Ramadan. Offrir un mouton de l’Aïd Al Adha avec le SIF multiplie les bienfaits exercés par votre don. Votre engagement à nos côtés permet à un grand nombre de personnes isolées et de familles dans le besoin de célébrer dignement l’Aïd Al Adha, surnommée la fête du mouton, dans le respect du rite musulman.
Vous contribuez également au développement des moyens d'existence des communautés que nous soutenons, condition sine qua non pour les aider à devenir autonomes. C'est votre générosité qui nous permet de faire la différence !
C’est une réalité alarmante : la crise alimentaire n’a jamais été aussi forte dans le monde. L’an dernier, la faim aiguë et sévère a touché 282 millions de personnes, selon la Banque Mondiale. Ce chiffre n’avait jamais été atteint, il est en hausse de 28 millions par rapport à 2022. C’est également 89 millions de plus qu’en 2021 !
Les populations touchées sont extrêmement vulnérables : la faim aiguë et sévère représente une menace immédiate pour leur vie. Il est donc absolument crucial de leur apporter de l’aide alimentaire, en dépit de contextes difficiles : la grande majorité de ces personnes en détresse (sur)vivent dans des zones de conflit.
D’où les pays d’intervention du Secours Islamique France (SIF) pendant l'Aïd Al Adha : par exemple, nos équipes procéderont à des distributions de viande au Yémen pour des personnes qui se sont déplacées dans des zones isolées à l’intérieur même du pays, en quête de sécurité. Notre ONG interviendra également en Éthiopie, pour apporter un soutien très important à des déplacés de guerre du Soudan, qui se sont réfugiés dans des camps insalubres, sous équipés, sans aucune possibilité de moyens de subsistance.
Et, comme depuis le début du conflit en octobre dernier, le SIF poursuivra pendant l'Aïd El Kébir les actions d’urgence qu'il mène à Gaza, menacé par une famine de grande ampleur. Nos équipes ont planifié l'acheminement de colis de viande par camions réfrigérés pour 28 000 Gazaouis. Planifiée et mise en route, le déploiement de cette opération de grande ampleur est conditionnée à la réouverture du point de passage de Rafah. Dans le cas contraire, les denrées renforceront l'action de distribution de colis de l'Aïd El Kébir pour des réfugiés en Egypte : 7 000 Gazaouis et 7000 personnes venues du Soudan à cause de la guerre qui y fait rage.
Directeur des Programmes et Opérations à l’International du SIF à l’international, Souleymane A-G. explique :
« À Gaza, les gens vivent la crise la plus grave de leur existence. Ils se sentent déjà abandonnés, et ne pas recevoir d’aide pour l’Aïd Al Adha serait un coup très dur de plus à encaisser ! La faim est partout, et même si les distributions de ces colis n’ont lieu que ponctuellement, elles peuvent sauver des vies. Depuis le début de la crise, la viande est extrêmement rare à Gaza, et l’opération que nous préparons apportera une aide alimentaire très conséquente ! Bien sûr, il y a des contraintes, et tout dépend des points de passage : quoi qu'il se passe, le SIF fait tout ce qu'il a en son pouvoir pour apporter, une fois de plus, de l'aide humanitaire aux Gazaouis ! »
Pendant l'Aïd El Kébir 2024, le SIF organisera également des distributions de colis de viande dans des zones régulièrement sinistrées par des catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes et intenses à cause du dérèglement climatique. Par exemple, nos équipes agiront au Pakistan, où une partie de la population reste très fragilisée par les graves inondations de 2022, ou encore en Irak et en Somalie. Ces pays sont touchés par des sécheresses intenses, et de plus en plus longues. Un drame dans ces pays, où l'agriculture et l’élevage sont fondamentaux pour la sécurité alimentaire, et représentent une source de revenus pour une grande partie de la population, notamment par des emplois saisonniers.
Lors de l'Aïd El Kébir, c'est ensemble que nous ferons la différence pour les plus vulnérables !
Les projets menés par le SIF pour Aïd Al Adha sont également pensés sur le long terme : comme ici au Pakistan, nous accompagnons des petits éleveurs dans le développement de leur cheptel.
La France n’est pas épargnée par la grande précarité. Il y a quelques semaines, nos équipes en ont été témoins, une fois de plus : elles n’avaient jamais servi autant de repas aux Tables du Ramadan. Alors, forcément, le SIF s’apprête à mener des distributions de viande encore plus importantes que l’an passé à l’occasion de l’Aïd Al Adha : colis alimentaires dans nos locaux de Saint-Denis et de Lyon, au Centre d’Accueil de Jour et à la Mise à l’Abri à Massy, ou encore, livraison dans les hôtels sociaux…
Les actions menées pour l’Aïd El Kébir par le Secours Islamique France seront d’un soutien capital pour plusieurs milliers de bénéficiaires en détresse. Responsable de mission en France pour le SIF, Léo André tire la sonnette d’alarme :
« La précarité augmente très fortement, c’est indéniable. On a énormément de familles avec des enfants, des étudiants, des retraités, mais aussi des salariés qui n’en s’en sortent plus. On sent que beaucoup de personnes tenaient encore sur un fil, qui a fini par craquer… L’inflation fait des ravages, les gens ont faim, ils doivent faire des sacrifices inimaginables pour payer leurs factures ou encore leurs loyers, pour ne pas se retrouver à la rue. Alors, outre leur enlever le stress de ne pas savoir s’ils pourront manger, les colis de viande de l’Aïd Al Adha permettent aux bénéficiaires de faire des économies sur l’alimentaire pour payer d’autres frais importants… »
Particulièrement vulnérables, les enfants sont bien souvent les victimes collatérales des multiples crises. Traumatismes liés à une violente catastrophe naturelle, ou à un quotidien marqué par les tensions générées par un conflit, perte d'un ou deux parents, malnutrition, problèmes de croissance, exposition aux maladies hydriques (choléra, diarrhée) dans des camps de réfugiés insalubres, déscolarisation, mal-être... Des milliers de petites filles et petits garçons sont frappés par des véritables tragédies.
Parce que l’Aïd Al Adha (Aïd El Kébir) est avant tout un moment de partage, offrez bien plus qu’un cadeau : dessinez des sourires sur les visages d’enfants très fragilisés en leur apportant par la même occasion un présent qui leur sera utile au quotidien, tels que des vêtements ou des fournitures scolaires. Des enfants et jeunes orphelins du programme de parrainage du SIF font partie des bénéficiaires.
L’année dernière, quand l’Aïd El Kébir a débuté le 29 juin, le Soudan venait de plonger dans un conflit armé, toujours en cours près d’un an plus tard. Très intenses, les combats ont provoqué des déplacements massifs de populations vers les pays frontaliers. Le Tchad en fait partie. Nos équipes s’étaient adaptées en urgence pour y organiser des distributions de viande pour des réfugiés Soudanais.
Au total, nous avions alors apporté un soutien alimentaire crucial à près de 45 000 bénéficiaires dans les camps de fortune de Gaga et de Toumtouma ! Responsable de l’opération, Déziré M. se souvient :
« Le conflit au Soudan a des conséquences catastrophiques. Les réfugiés ont fui parce qu’ils craignaient pour leur vie, perdent leurs moyens d’existence dans leur exode, et se retrouvent dans une situation de détresse profonde. Beaucoup étaient déjà dans des situations très précaires dans leur pays, et se posent beaucoup de question sur leur avenir. Leur quotidien est très dur, aggravé par la catastrophe alimentaire qui les touchent : pour eux, les colis de viande de l’Aïd Al Adha sont absolument capitaux ! »
Des distributions de colis de viande pour les réfugiés venus du Soudan, le Secours Islamique France en déploiera de nouveau pour l’Aïd El Kébir 2024. Nos équipes agiront de nouveau au Tchad, mais aussi en Éthiopie, un autre pays frontalier, où nous menons des actions d’urgence dans des camps de réfugiés depuis plusieurs mois, déjà.
Plus globalement, en 2023, nous étions intervenus, comme cette année, dans 19 pays, dont la France. Au total, la générosité de nos donateurs nous avait permis d'apporter une aide alimentaire à plus de 352 000 enfants, femmes et hommes dans le besoin.
Vous vous demandez à qui verser votre Zakât Al Maal, alors que l'Aïd El Kébir approche ? En tant qu'association humanitaire et ONG de solidarité internationale, le Secours Islamique France (SIF) est habilité à la collecter. Votre don contribuera activement à la réalisation de nombreux projets humanitaires et sociaux en faveur des plus vulnérables en France et dans le monde, qui en sont les ayant-droits.
Association humanitaire et ONG internationale, le Secours Islamique France (SIF) renforce ses actions pendant l’Aïd Al Adha : c’est l’une des occasions de concilier les principes humanitaires avec les valeurs universelles de l’Islam, symbolisées par le partage et la solidarité avec les personnes les plus démunies.
En 2024 / 1445 (année du calendrier musulman) l'Aïd Al Adha, Aïd El Kébir, Tabaski ou Qurbani selon les régions du monde est programmée pour le dimanche 16 juin, le 6e mois du calendrier grégorien, ou le 10 Dhûl Al Hijja, 12e mois du calendrier hégirien. La fête, surnommée fête du mouton par la communauté musulmane, s'étendra sur trois jours. C'est pendant ce mois, considéré comme sacré, que le pèlerinage à la Mecque rassemble des milliers de fidèles venus du monde entier pour réaliser des rites et des prières dans l’enceinte de la maison sacrée (la Kaaba).
L’Aïd El Kébir commémore la volonté du Prophète Ibrahim (Abraham) de sacrifier son fils, ainsi que l'acceptation par son fils de ce commandement divin. Plutôt que son fils, Ibrahim sacrifia un bélier que lui apporta l’Ange Gabriel.
Chaque année, les musulmans du monde entier perpétuent ce rite : c’est la fête du sacrifice, ou, plus familièrement, fête du mouton. L’ Aïd Al Adha est avec l'Aïd El Fitr (fête de rupture du jeûne du mois de Ramadan) l'une des deux principales et grandes célébrations dans la tradition musulmane. La viande de bêtes (moutons, bœufs, chèvres, agneaux…) est partagée avec les proches, et aussi avec des personnes dans le besoin.
Faire un don pour l'Aïd Al Adha, c'est non seulement apporter une aide alimentaire très importante, mais aussi leur permettre de vivre cette fête religieuse, aussi appelée fête du mouton, dans la dignité. C'est l'occasion de concilier tradition musulmane et principes humanitaires en soutenir des centaines de milliers de personnes dans 18 pays.
La fête du sacrifice, ou fête du mouton, porte un nom différent selon les pays et les continents. Au Maghreb, on l’appelle Aïd El Kébir (la grande fête). Au Moyen-Orient et dans bien d'autres régions du monde, on parle d’Aïd Al Adha. Le mot Tabaski est préféré dans les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale. Dans certains pays d’Asie et sur l’Île de la Réunion, c’est Qurbani qui est utilisé.
Dhûl Hijja, fait partie des quatre mois sacrés en Islam, avec Mouharram (1er mois du calendrier lunaire), Rajab (7ème mois de l’année hégirienne) et Dhoul qi’dah (11ème mois). Le partage et la générosité avec son prochain sont encouragés, d'où l'importance de faire des bonnes actions, telles que des dons pour les plus vulnérables, lors de l'Aïd Al Adha.
La première décade est très importante et hautement méritoire, d’après l’extrait d’un Hadith prophétique : « Aucune action n’est plus aimée par Allah que celle qui est réalisée durant ces dix jours ».
La commutation de don est conforme aux enseignements du Coran et de la Sunna, car elle permet d'adapter les obligations religieuses aux situations contemporaines et de répondre aux besoins des bénéficiaires et aussi dans certains cas lorsque les conditions humanitaires, logistiques et pratiques ne permettent pas le sacrifice d’un animal.
En effet, certains proches du Prophète considéraient que l'aumône pouvait être préférable au sacrifice d'une bête. Ainsi Aïcha, la femme du Prophète et considérée comme la mère des croyants pour sa sagesse, a choisi de donner sa bague plutôt que de sacrifier mille bêtes pour la maison sacrée. De même, Bilal, l'un des premiers compagnons du Prophète et son muezzin attitré, préférait sacrifier un coq et le donner à un orphelin plutôt que de sacrifier tout un animal.
Des érudits tels que Achaabî et Abû Thawrî partageaient cet avis. Ibn Hazm rapporte également que de son vivant, Bilal préférait donner le prix d'une bête à un pauvre plutôt que de la sacrifier en guise d'offrande, tout comme Achaabi qui préférait donner trois dirhams plutôt que de sacrifier une bête pour l'offrande[1].
D’autre part étant donné que le sacrifice demandé le jour de l'Aïd Al Adha est considéré comme non obligatoire par une majorité écrasante des savants, à l'exception des hanafites[2].
Et vue que la commutation est mentionnée dans le Coran (S5, V89) dans le cas d'une expiation à la suite d’une faute commise, Allah demande de nourrir 10 pauvres ou d'affranchir un esclave, et si le musulman n'en a pas les moyens, il doit jeûner trois jours.
Au même titre, que certains canonistes qui ont également appliqué, et a fortiori, le principe de la commutation pour la Zakat El-Fitr. Au lieu de donner cette zakat en nature, ce qui représente quatre quantités de ce que deux mains de taille moyenne peuvent contenir de denrées alimentaires, ils ont autorisé la commutation de la zakat en argent, comme l'ont fait certains compagnons du Prophète[3].
Cet avis est également partagé par certains savants successeurs qui suivaient Omar Ibn Abdelazîz, ainsi que Al Hassan Al-Basrî, Thawrî et Abu-Hanîfa[4].
On peut par déduction commuer les dons non obligatoires, tels que le sacrifice demandé lors de l'Aïd Al Adha.
[1] Ibn-Hazm, Al-Muhalllâ charh al-mujallâ, Al-maktab al-islâmî, Beyrouth, 2022, t..IX, n°953, pp.232-233.
[2] Sauf pour les hanafites [Ibn-Hazm, Op. cit. t.IX, n°953, p. 334].
[3] Abdullah ibn Abu-Chaïba, via Abu-içhâq Assabî‘i, dar al-kutub al-‘imiyya, Beyrouth, 1995, t. II, n°10371, p.398
[4] Mowaffaquddîn Ibn-Qudâmâ al-Maqdissî, Al-Mughnî, Dâr al-kitâb al-‘arabî, Beyrouth, 1983, t. II, p.662
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