CRISE À GAZA

« Les bombardements sont devenus notre fond sonore. Les drones bombardent sans cesse, les avions militaires passent au-dessus de nous, souvent suivis de frappes. Ma fille de 8 ans ne dort plus vraiment. Elle se réveille en pleurant, en me demandant papa, est-ce qu’on va mourir cette nuit ? »

Riad R. est membre de l’équipe du Secours Islamique France (SIF) à Gaza. Les quelques mots ci-dessous sont extraits de son témoignage publié dans l’édition du 25 avril du quotidien Libération, qui affiche sa photo en une du journal, et dans le dossier.

Très marqué, Riad R. explique que sa vie et celles de ses proches sont menacées à chaque instant, en dépit du droit international, protégeant pourtant les civils et les travailleurs humanitaires.

Depuis le début de la guerre, Riad R. et ses collègues du SIF ont apporté une aide d’urgence vitale à plusieurs centaines de milliers de personnes : distributions alimentaire (colis, repas chauds…) et d’eau potable, de kits d’hygiène, mise à l’abri, réhabilitations, etc. Mais si le SIF se tient à prêt à agir de nouveau, c’est actuellement impossible à cause des pénuries (denrées, carburant…) et de la fermeture totale des frontières à l’acheminement d’aide humanitaire.

Une fois de plus, le SIF appelle à un cessez-le-feu immédiat et permanent pour pouvoir déployer une assistance cruciale à la population civile, au bord de la famine. Toute entrave à l'aide humanitaire doit être levée. C’est urgent, et crucial !