Face au puissant tremblement de terre qui a fait au moins 2 900 morts au coeur du Maroc, les équipes de notre ONG, accompagnées d'un partenaire local, déploient en ce moment même des réponses humanitaires d’urgence dans des zones isolées, notamment à Al Haouz, l'épicentre, et à Taroudant. Une tragédie a frappé le Maroc : faire un don, c'est contribuer à sauver des vies.
Les besoins étant importants et non pourvus dans de nombreux villages, les équipes continuent de sillonner la région sinistrée de Taroudant;
Survenu dans la nuit du vendredi 8 à samedi 9 septembre, le séisme dévastateur, qualifié de « plus puissant tremblement de terre de l’histoire du Royaume » par les principaux médias locaux, a des conséquences dramatiques. Des familles entières sont durement endeuillées : selon un sombre communiqué du Ministère marocain de l’Intérieur, plus de 2 900 personnes sont mortes, et plus de 5 000 personnes ont été blessées.
Et, malheureusement, ce terrible bilan trouve son prolongement dans les dégâts matériels, immenses : de nombreux bâtiments se sont effondrés, dont 550 écoles, et d’innombrables logements ont été détruit, laissant des personnes sans toit ni la moindre solution pérenne d'hébergement pérenne. Faire un don au SIF, c'est nous aider à agir rapidement en déployant de l'aide d'urgence et de première nécessité face au drame qui touche le Maroc, mais aussi d'envisager des actions à moyen terme en faveur des sinistrés !
Les victimes se trouvaient au cœur de l’épicentre, à Ighil, dans la province d’Al-Haouz, ou encore dans les zones de Chichaoua, Azilal, Ouarzazate, Taroudant et de la ville très touristique de Marrakech. La secousse a été ressentie jusqu’à Rabat, dans le nord du pays, et même jusqu’en Andalousie, preuves supplémentaires de l’incroyable violence de ce séisme meurtrier ! La catastrophe a tout emporté sur son passage. Pour Walid, rencontré par nos équipes à Imi N'Tala, rien ne sera plus jamais pareil. Proche de l'épicentre, son village a été détruit à 90 %. Le jeune homme est marqué à vie après avoir perdu les siens lors du tremblement de terre :
« Retrouver les membres de sa propre famille sous les décombres, les sortir et le enterrer soi-même est une situation inimaginable et une épreuve plus que douloureuse »
Un autre témoignage recueilli par l’Agence France Presse (AFP) d’un habitant de Marrakech décrit un véritable chaos, et la surprise ressentie par les personnes touchées :
Désemparés, et sans doute replongés dans le passé. Cette nouvelle catastrophe a ravivé le funeste souvenir du 29 février 1960, quand un séisme de magnitude 5.7 avait rasé la ville d’Agadir, tuant plus de 12 000 personnes, soit le tiers des habitants. Plus récemment, le 24 février 2004, un tremblement de terre de magnitude 6.3 avait touché la province Al Hoceima, provoquant la mort de 628 personnes, des mouvements de panique et des destructions de grande ampleur.
Comme le SIF, vous avez été profondément touchés par les conséquences du séisme qui a frappé le Maroc et des inondations qui ont dévasté la Libye. Vous êtes très nombreux à nous solliciter pour apporter de l’aide par des dons en nature, comme des vêtements, des chaussures et des denrées alimentaires. Certains d’entre vous nous proposent également de faire du bénévolat sur place auprès de nos équipes. Bien que nous ne puissions pas répondre favorablement à ce type de demande, nous tenons à vous remercier infiniment pour votre incroyable générosité.
En effet, dans des situations comme celle-ci, il faut être le plus rapide et efficace possible pour soutenir la population sinistrée. L'acheminement de dons en nature serait trop coûteux et trop lent, tandis que leur composition ne serait pas forcément la mieux adaptée aux besoins. En nous approvisionnant directement sur place, nous sommes plus rapides, au plus près des besoins, et soutenons économiquement les commerces locaux, extrêmement fragilisés par la catastrophe.
En ce qui concerne l'envoi de bénévoles sur place, il faut savoir que lors de telles crises, le contexte est très difficile. Nous nous appuyons sur des équipes expérimentées dans les interventions d’urgence et qui maîtrisent bien le terrain. Là encore, l'objectif est d'aider au mieux les personnes dans le besoin.
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