DON Urgence Séisme au Maroc
aide humanitaire : le Secours Islamique France (SIF) reste en action !
Face aux conséquences du puissant tremblement de terre qui a fait au moins 2 900 morts au cœur du Maroc, les équipes de notre ONG, accompagnées d'un partenaire local, demeurent mobilisées plus d'un an après la catastrophe pour continuer d'apporter des réponses humanitaires dans des zones isolées, notamment à Al Haouz, l'épicentre, et à Taroudant. Le temps passe, mais les conséquences de la tragédie qui a frappé le Maroc restent : faire un don, c'est contribuer à soutenir des sinistrés durablement fragilisés.
C’était il y a un an, déjà. En septembre 2023, le Maroc était frappé par le séisme le plus puissant de son histoire : 6, 8 à 7 sur l’échelle de Richter. Un drame terrible, qui avait fait plus de 2 900 morts, et au moins 6 000 blessés. En réponse, le Secours Islamique France (SIF) avait déployé des réponses d’urgence dans les zones de Taroudant et d’Al Haouz en collaboration avec son partenaire Sanad.
C’est ainsi que plus de 61 000 sinistrés avaient pu recevoir des colis alimentaires, des kits de cuisine, des kits d’hygiène, des tentes, de la literie et des vêtements pour enfants. Isolés dans le Haut-Atlas et très difficiles d’accès, une partie des 120 villages dans lesquels nous nous sommes rendus n’avaient reçu quasiment aucune aide humanitaire.
Mais les conséquences du séisme au Maroc était telles que le SIF s’était très vite projeté vers l’avenir en menant des évaluations pour des projets d’aide sur le moyen et long terme. Dès le mois de novembre, nos équipes avaient pu installer des maisons en kits préfabriqués pour 700 personnes. Thermo isolées, ces infrastructures de 28,5m² comportent un espace de vie, une cuisine, une douche et des toilettes.
Très importante, cette action de mise à l’abri permet aux sinistrés qui ont perdu leur logement de quitter leur campement de fortune. C’est d’autant plus important qu’en hiver, à ces altitudes comprises entre 1 800 m et 2 000 m, les températures fluctuent énormément, et peuvent frôler zéro degré ! Coordinateur des actions d’urgence du SIF au Maroc, Hicham E.A. explique :
« Les bénéficiaires vivaient des tentes depuis le séisme. Leurs logements ont été détruits ou alors trop endommagés pour y vivre en toute sécurité à cause des fissures, notamment. Avec le froid, la pluie voire même les chutes de neige qui se profilent, il était vraiment important de les mettre à l’abri, particulièrement les enfants, plus vulnérables et susceptibles de tomber malades… »
Les enfants et les jeunes, justement, sont les victimes collatérales des séismes. Dans nos zones d’intervention, leur scolarité est fortement perturbée par la forte dégradation voire même la destruction des écoles. Dans un premier temps, le SIF a installé des tentes pour qu’ils puissent, malgré tout, continuer d’étudier. Nos équipes ont ensuite mis en place des salles de classe dans des préfabriqués pour améliorer le quotidien des élèves.
Un an après le drame, le SIF poursuit ses actions par la réhabilitation ou la reconstruction de 15 écoles. D’autres projets sont en cours, telles que de nouvelles distributions de colis alimentaires, et de kits d’hygiène. Les kits de literie (couvertures, matelas, oreillers, tapis…) que nous avions fourni aux sinistrés sont actuellement renouvelés par du matériel neuf.
En parallèle, plus de 2 000 kits vêtements chaud d'hiver seront distribué au début du mois d'octobre pour les écoliers du cercle Oulad Berhil, à Taroudant. Nous distribuerons également des kits de cuisine dans des villages qui n’en avaient pas bénéficié, et travaillons dans l’optique de la réhabilitation future de cinq points d’accès à l’eau potable, notamment des puits contaminés par des débris.
Autre aspect important de nos actions au Maroc, le Secours Islamique France organise des séances de soutien psychosocial pour adultes et enfants, en collaboration avec des travailleurs sociaux et des psychologues. Si le temps passe, les traumatismes demeurent, vivre un séisme d’une telle intensité n’est pas anodin. C’est ce que confirme Hicham E.A. :
« Notre ONG travaille pour réduire la détresse de personnes encore très marquées par ce qui s’est passé. Des sinistrés ont sorti hors des morts des décombres, et les ont portés dans leurs bras, parfois leurs propres enfants. Ils restent hantés par le drame, et c’est aussi le cas des enfants qui ont assisté à ces scènes morbides… »
Au Maroc, la population reste très fragilisée par les conséquences du séisme.
Ensemble, restons mobilisés !
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Kit Nécessaire d’hygiène
Kit Nécessaire de cuisine
Kit de mise à l’abri
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Don Maroc : Face au tremblement de terre, le SIF agit dans des zones isolées
Al-Haouz, Chichaoua, Azizal, Ouarzazate, Taroudant, Marrakech… Le Maroc a avait été touché en plein coeur
Les actions du SIF viennent répondre à une catastrophe qui restera tristement dans les mémoires. Plus de 2900 enfants, femmes et hommes ont perdu la vie, et la barre des 5000 blessés a été franchie. Le victimes se trouvaient au cœur de l’épicentre, à Ighil, dans la province d’Al-Haouz, ou encore dans les zones de Chichaoua, Azilal, Ouarzazate, Taroudant et de la ville très touristique de Marrakech.
La secousse avait été ressentie jusqu’à Rabat, dans le nord du pays, et même jusqu’en Andalousie, preuves supplémentaires de l’incroyable violence de ce séisme meurtrier ! La catastrophe avait tout emporté sur son passage. Nous avions alors été témoins de la détresse des sinistrés. Walid, rencontré par nos équipes à Imi N'Tala, leur avait confié que rien ne sera plus jamais pareil. Proche de l'épicentre, son village a été détruit à 90 %. Le jeune homme est marqué à vie après avoir perdu les siens lors du tremblement de terre :
« Retrouver les membres de sa propre famille sous les décombres, les sortir et le enterrer soi-même est une situation inimaginable et une épreuve plus que douloureuse »
Un autre témoignage recueilli par l’Agence France Presse (AFP) d’un habitant de Marrakech décrivait un véritable chaos, et la surprise ressentie par les personnes touchées :
Désemparés, et sans doute replongés dans le passé. Cette nouvelle catastrophe avait ravivé le funeste souvenir du 29 février 1960, quand un séisme de magnitude 5.7 avait rasé la ville d’Agadir, tuant plus de 12 000 personnes, soit le tiers des habitants. Plus récemment, le 24 février 2004, un tremblement de terre de magnitude 6.3 avait touché la province Al Hoceima, provoquant la mort de 628 personnes, des mouvements de panique et des destructions de grande ampleur.
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En nous approvisionnant directement sur place, nous sommes plus rapides, au plus près des besoins, et soutenons économiquement les commerces locaux, extrêmement fragilisés par la catastrophe. En ce qui concerne l'envoi de bénévoles sur place, il faut savoir que lors de telles crises, le contexte est très difficile. Nous nous appuyons sur des équipes expérimentées dans les interventions d’urgence et qui maîtrisent bien le terrain. Là encore, l'objectif est d'aider au mieux les personnes dans le besoin.