CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES
SUR L’EAU 2023

Crise mondiale de l’eau : le SECOURS ISLAMIQUE FRANCE (SIF) et ses partenaires entendus par la france, mais un bilan global décevant
 

L'ONU a réuni les États à New York pour discuter des enjeux cruciaux liés à la crise de l'eau, le SIF a pris la parole. La deuxième journée a été marquée par des propositions fortes portées par le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires Christophe Béchu, en cohérence avec les recommandations du SIF et de ses partenaires lors de la campagne S-Eau-S, des engagements, pas des abonnés absents. Mais la déception prédomine au terme de la Conférence : le chemin reste long et les attentes sont encore très fortes, faute d'engagements concrets, d'accords intergouvernementaux et de la création d'un poste Envoyé Spécial sur l'eau par les Nations Unies.    

Quarante-six longues années. C’est le temps qu’il a fallu attendre pour qu’une nouvelle Conférence intergouvernementale sur l’eau soit organisée par les Nations Unies. La dernière en date s’était déroulée en 1977 à Mar de Plata (Argentine). Autant dire une éternité ! D’où les attentes autour d'un évènement qui s'est déroulé du 22 au 24 mars. Pendant trois jours, les États se sont réunis pour discuter de la crise mondiale de l’eau au travers, notamment, des enjeux d’accès et de de préservation de la ressource. 

Les participants ont largement reconnu l’ampleur de la crise de l’eau et manifesté leur inquiétude face aux pénuries, aux inondations, à la perte d’écosystèmes et aux impacts de la crise climatique sur l’eau, qui touchent les quatre coins du globe. En l'état actuel des choses, plus d'une personnes sur deux dans le monde subira des pénuries d'eau d'ici à 2050, selon l'ONU ! 

Le SIF et ses partenaires se sont entretenus à New York avec le ministre Christophe Béchu

De son côté, le Secours Islamique France (SIF) a pris la parole à New York au side-event organisé par Action contre le Faim le vendredi 24 mars, dernier jour de la Conférence (plus de détails dans la partie sur le 3e jour). En début de Conférence, notre ONG et ses partenaires avaient pu s'entretenir longuement avec Christophe Béchu, le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, ainsi qu'avec Bérangère Couillard, Secrétaire d'Etat à l'Ecologie. 

Les échanges avaient correspondus à nos attentes. C'est aussi le cas des déclarations de la France qui ont suivi pendant la Conférence,  dans la lignée de notre campagne S-Eau-S. (dont la nomination d'un Envoyé Spécial à l'ONU pour l'eau, et des réunions intergouvernementales régulières, lire la partie sur le 2e jour). Nous avons désormais rendez-vous à l'Elysée très prochainement pour faire un bilan. 

QUEL BILAN POUR LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES 2023, À NEW YORK ?
FACE À LA CRISE DE L'EAU ET FAUTE D'ENGAGEMENTS CONCRETS DES ÉTATS, LES RÉSULTATS NE SONT PAS À LA HAUTEUR DES ENJEUX  

Au terme de la Conférence, le Secours Islamique France et ses partenaires Action contre la Faim et la Coalition Eau rappellent que c'est un rendez-vous historique, et soulignent que les États ont largement tiré la sonnette d'alarme sur la crise mondiale de l'eau. Mais malgré des déclarations positives, le bilan reste plus que mitigé : 

- En dépit des cris d'alerte, les engagements des États n'ont pas été à la hauteur de nos attentes, et des enjeux cruciaux. Malheureusement, la Conférence n'a pas abouti à un accord intergouvernemental scellé par un document. Le livrable de référence de l'évènement, le World Water Agenda, ne précise ni les cibles, ni les moyens à mettre en œuvre. 

- La coordination entre État fait défaut. Les Nations Unies ne parviennent pas à établir un programme commun d'actions pour répondre à la crise de l'eau. 

- Les progrès sur l'amélioration de la gouvernance mondiale de l'eau sont se avérés trop timides. Si plus de 150 États, dont la France, qui a proposé sa contribution financière, soutiennent l'idée de la nomination d'un Envoyé Spécial sur l'eau doté d'un mandat politique fort, la création de ce poste n'a été qu'évoqué par Antonio Gutteres. Le Secrétaire général de l'ONU l'a indiqué comme « à l'étude (...) dans la perspective du Sommet sur les Objectifs de développement durable, au mois de septembre, ainsi que du Sommet de l'avenir. » Rien n'est donc acté, ni concrètement mis en route, ce qui ne peut nous satisfaire. Ce poste d'Envoyé Spécial est pourtant essentiel pour coordonner l’action des Nations Unies et convoquer les États à des réunions régulières sur l’eau. « En l'état, ce n'est pas positif. Nous allons devoir maintenir la pression » regrette Laura Le Floch. 

- Nous espérions également l'annonce de réunions régulières sur l'eau, organisées sous l'égide des Nations Unies, comme c'est le cas dans d'autres secteurs, tels que la santé. Si beaucoup d'États, comme la France, l'Allemagne, la Bolivie, Singapour ou encore la Namibie, se sont faits le porte voix de cette idée, elle n'a malheureusement pas été actée, faute de négociations formelles autour d’un accord intergouvernemental

Désormais, nous attendons donc des États qui défendent le multilatéralisme sur l'eau, dont la France, redoublent d'efforts d'efforts diplomatiques pour aboutir à des décisions concrètes, à la nomination effective d'un Envoyé Spécial sur l'eau en septembre 2023.

Le Secours Islamique France, Action contre la Faim et la Coalition Eau réitèrent leur demande à l’Assemblée générale des Nations Unies pour l’adoption d’une résolution permettant d’établir des réunions régulières intergouvernementales pour l’eau. 

au coeur DE LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR l'EAU 2023
LE DÉROULÉ JOUR APRES JOUR

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR l'EAU, JOUR 1 :
UN FORT DÉCALAGE ENTRE CRIS D'ALERTES ET ANNONCES DES ÉTATS

La première journée de la Conférence des Nations Unies sur l’eau est bien loin d’avoir répondu aux attentes des acteurs de la société civile, comme le Secours Islamique France. Pour l’heure, nous regrettons de constater :

- Le grand écart entre la réalité pointée par l’ONU sur la catastrophe que représente la crise mondiale de l’eau, et les engagements et annonces concrètes des États. Pour l’heure, ils ne sont pas assez forts pour provoquer des changements importants.

- La mobilisation politique est plus faible d’attendu, ce qui est très décevant. Seuls neuf chefs d’États et de gouvernements ont fait le déplacement à New York. Les différents pays sont essentiellement représentés par des ministres. De plus, la faiblesse de la couverture médiatique nous semble en décalage avec les enjeux, capitaux.

- Force est de constater que les États ne sont pas à la hauteur : leurs engagements sont peu nombreux, tout comme les cibles claires. Les précisions manquent sur les financements et les moyens de mise en œuvre. Les engagements collaboratifs entre États et secteurs sont insuffisants.

- Les annonces et déclarations intégreront le World Water Agenda, document de référence qui doit ressortir de la Conférence. En l’état actuel du déroulé de l’évènement, la situation est inquiétante, puisque ce livrable doit théoriquement assurer les conditions nécessaires pour atteindre l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6 d’ici à 2030.

EN CONSÉQUENCE, NOS ATTENTES RESTENT FORTES

Il reste deux jours de prises de paroles : tous les engagements ne sont pas encore sortis. Le Secours Islamique France et ses partenaires attendent la diffusion de ceux de la France par rapport au World Water Agenda. Lundi, quand le Secours Islamique France et ses partenaires de la Coalition Eau ont rencontré Christophe Béchu à New York, le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires nous a formulé des promesses :

- La défense par la France d’un renforcement du multilatéralisme par l’organisation de réunions régulières sur l’eau.

- La nomination d’un envoyé spécial doté d’un mandat politique fort auprès du Secrétaire général des Nations Unies.

En amont de la Conférence, le gouvernement avait également assuré que Christophe Béchu et Bérangère Couillard porteraient des messages pour accentuer le soutien apporté aux pays en développement, avait évoqué le mot de « coalition » pour la gestion transfrontalière de l’eau, et précisé la temporalité des réunions sur l’eau, tous les trois ans.  

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR l'EAU, JOUR 2 :
LE MESSAGE DU Sif ET DE LA COALITION EAU ENTENDU PAR LA FRANCE 

 

Ses interventions étaient très attendues par le Secours Islamique France et ses partenaires de la Coalition Eau. Mardi, Christophe Béchu s’est d'abord exprimé lors d’un dialogue interactif sur le climat. « Christophe Béchu a beaucoup insisté sur l’amélioration de la gouvernance mondiale de l’eau, témoigne Laura Le Floch. Il a bien évoqué comme première étape la nomination de l’envoyé spécial qui doit enclencher une mobilisation des États. Le ministre a aussi assuré que la ressource hydrique doit être considérée comme un patrimoine commun au bénéfice de tous, et il a insisté pour que l’eau fasse partie des financements du climat et de la biodiversité. »

« Cela ne présage en rien les résultats finaux de la Conférence. » tempère notre Chargée de plaidoyer

Une prise de parole encourageante sur les positions de la France, qui défend bien la gouvernance mondiale de l’eau, juge notre Chargée de Plaidoyer, qui tient toutefois à tempérer : « Cela ne présage en rien les résultats finaux de la Conférence. Pour l’heure, trop peu d’États portent ce type de propositions. »

Dans la foulée, le Ministre de la Transition écologique a prononcé un discours (en entier ici) en séance plénière. Il a notamment déclaré que « Sur la scène internationale, l'eau est envisagée de façon parcellaire, comme corollaire d'autres objectifs, alors qu'il s'agit de la mère des batailles. », « qu'aucun pays n'est épargné face au dérèglement climatique (...) aux pollutions qui affectent la quantité et la qualité de l'eau » ou encore que « Cela passe par une gouvernance plus forte, et des échanges intergouvernementaux plus fréquents pour améliorer l'efficacité et l'occasion de la communauté internationale.» 

Les messages du Secours Islamique France et de la Coalition Eau, diffusés notamment via la campagne SOS, des engagements, pas des abonnés absents, semblent avoir été entendus. Reste, maintenant, à passer de la parole aux actes face à des enjeux cruciaux.

La veille, déjà, la France avait porté des propositions fortes au Conseil de Sécurité de l’ONU sur l’eau, organisé en marge de la Conférence. En fin de discours, Nathalie Broadhurst, représentante permanente adjointe auprès des Nations Unies, a notamment déclaré : « Je voudrais rappeler trois propositions portées par la France. Premièrement, le renforcement de la coopération sur les eaux transfrontalières comme outil de paix et de sécurité. Deuxièmement, l’accélération de nos efforts pour la mise en œuvre de l’ODD6 sur le droit à l’eau et à l’assainissement. Notre engagement en faveur de la pleine mise en œuvre de cet ODD demeurera une priorité. Troisièmement, la nomination d’un Envoyé spécial sur l’eau auprès du Secrétaire général afin de fédérer l’action de la communauté internationale. »

CONFÉRENCE DES NATIONS-UNIES SUR L'EAU 2023, JOUR 3
LE SIF ET SES PARTENAIRES ont pris la parole et ont de nouveau ete entendus par la france

« Arrêtons de n'agir que sur les symptômes des crises, plutôt que de traiter les causes profondes. Augmentons, et utilisons les financements pour le secteur Eau, Hygiène et Assainissement de façon encore plus efficace ! » C'est par cette idée forte que Laura Le Floch a conclu son intervention au nom du Secours Islamique France (SIF) lors du side-event d'Action contre la Faim organisé mercredi 24 mars, dernier jour de la Conférence. Cet évènement était voué à pointer les problèmes liés à un sous-financement chronique du secteur de l'Eau, de l'Hygiène et de l'Assainissement (WASH). Des analyses et réponses concrètes ont été présentées publiquement.

Autre très encourageante, après les déclarations de Christophe Béchu : Bérangère Couillard, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologique, a appelé Antonio Guterres, le Secrétaire général des Nations Unies, à nommer l'Envoyé spécial de l'ONU sur l'eau, avec un mandat politique fort, le plus rapidement possible. Elle a ajouté que la France est prête à soutenir ce poste financièrement dès cette année. C'est justement ce que le Secours Islamique France et ses partenaires recommandaient ! 

La nomination de l'Envoyé Spécial  sur l'eau évoqué par le Secrétaire Général de l'ONU, mais pas actée.

La Conférence s'est conclue sur un discours d'Antonio Gutteres. Le Secrétaire Général de l'ONU. a souligné que l’eau est le « bien commun le plus précieux » et doit être au « centre de l’agenda politique mondial ». Il a notamment appelé à ce que « l’humanité en danger change de cap ». Mais si Antonio Gutteres a bien mentionné l'Envoyé Spécial, rien n'a été gravé dans le marbre. Les propos du Secrétaire Général de l'ONU ont été les suivants : « Un certain nombre d'autres mesures de suivi sont à l'étude, notamment la nomination d'un Envoyé Spécial pour l'Eau afin de mettre en avant la ressource dans la perspective du Sommet sur les Objectifs de développement durable, au mois de septembre, ainsi que du Sommet de l'avenir, qui se tiendra l'année prochaine »  Insuffisant pour le Secours Islamique France et ses partenaires, qui attendaient un engagement concret et une décision actée sur ce sujet. 

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Le Ministre Christophe Béchu évoque les engagements de la France à la Conférence de l'ONU sur l'eau

Crise mondiale de l’eau : LES CHIFFRES CLÉs 

Une personne sur quatre, soit deux millions de personnes dans le monde, n’a pas accès à l’eau potable (OMS/UNICEF, 2021).
Près de la moitié de la population mondiale, c’est-à-dire 3,6 milliards de personnes, est privé d’accès à des installations sanitaires, comme des toilettes (OMS/UNICEF, 2021).
Le manque d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène fragilise l’espérance de vie de 74 millions d’être humain, tout en étant responsable de la mort d’1,4 millions de personnes chaque année (OMS, 2022).
Parmi les personnes qui perdent la vie, on dénombre 1 000 enfants de moins de 5 ans par jour (UNICEF, 2023).
Les catastrophes liées à l’eau, les plus fréquentes au cours des 50 dernières années, provoquent près des deux tiers des décès entraînés par des catastrophes naturelles (Banque mondiale, 2021).
D’ici à 2050, en l’état actuel des choses, plus de 50 % de la population mondiale sera en situation de stress hydrique : la demande sera supérieure à la quantité d’eau salubre encore disponible. (Agence ONU-Eau, 2020). C’est la conséquence du changement climatique, et de la surpression des activités humaines sur l’eau.

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR L’EAU 2023 : CE QU’IL FAUT SAVOIR

1. De quoi s’agit-il ?

« Une conférence historique ! » souligne Laura Le Floch

2. Pourquoi le SIF se rend-il à la Conférence ?

« Porter nos messages de plaidoyer…»

3. La crise de l’eau, un problème qui ne touche que les pays du Sud ?

« Même la France subit des sécheresses majeures… »

L’ACCÈS À L’EAU POTABLE :
UN DROIT HUMAIN FONDAMENTAL, ET UN ENJEU DE SOLIDARITÉ MONDIALE

Les trois jours de la Conférence des Nations Unies sur l’eau sont l’occasion de jauger les avancées dans la mise en œuvre de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6 : garantir l’accès de toutes et de tous à des services d’eau et d’assainissement gérés en toute sécurité, de façon durable.

Avancées, freins, défis, solutions pour accélérer les changements… Les problématiques sont nombreuses, et capitales ! Très actif face aux conséquences de la crise mondiale de l’eau, que ce soit sur le terrain ou par des actions de plaidoyer, le Secours Islamique France (SIF) répond présent en prenant part aux échanges. Comme nos partenaires Action contre la Faim et la Coalition Eau, nous attendons notamment de cette Conférence, et de la délégation française :

  • La réaffirmation des engagements de la France pour l’accès universel à l’eau et l’assainissement, et en faveur de la préservation et du partage de la ressource.
  • L’impulsion d’une mobilisation de la communauté internationale sur la gouvernance mondiale de l’eau, et le soutien de l’idée d’organiser des réunions régulières entre États sur l’eau : une seule Conférence ne suffira pas !
  • La défense de l’idée que l’Envoyé Spécial des Nations Unies sur l’eau, dont la nomination a été encouragée par la France, dispose d’un mandat politique pour piloter la réflexion des Nations Unies sur la gouvernance internationale de l’eau.

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR L’EAU :

CINQ RECOMMANDATIONS DU SECOURS ISLAMIQUE FRANCE

  1. Les États doivent reconnaitre et déclarer la crise de l’eau, comme ils l’ont fait pour la crise climatique. Leur volonté politique est essentielle pour changer de vitesse et réaliser concrètement les droits humains à l’eau et l’assainissement.
  2. Les pays les moins avancés et/ou en développement ont les taux d’accès à l’eau et à l’assainissement les plus faibles : les États donateurs d’aide publique au développement, comme la France, doivent augmenter leur appui.
  3. S’il y a une progression dans la prise en compte des populations vulnérables grâce à l’Agenda 2030, elles ne sont pas suffisamment priorisées. Les politiques et programmes de développement et d’aide humanitaire doivent orienter les ressources d’aide vers les pays les moins avancés et en développement.
  4. La réalisation des droits à l’eau et à l’assainissement nécessite des approches innovantes soutenant l'équité et l'universalité des services, et permettant d'étendre les services aux zones et groupes les plus difficiles à atteindre.
  5. Le SIF demande à ce que les États actent l’organisation régulière de réunions sur l’eau au niveau des Nations unies : une seule conférence ne suffira pas !
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Le Secours Islamique France, la Coalition Eau et Action contre la Faim ont multiplié les efforts pour appeler à une participation française de haut niveau à la Conférence de l’ONU sur l’eau. Ici, à l'Elysée.

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR L’EAU 2023

 

LE SECOURS ISLAMIQUE  FRANCE ET SES PARTENAIRES DANS LA PRESSE

• Article de 20 Minutes (14/03) : L’eau douce est un angle mort de la diplomatie internationale, abordée par de nombreuses instances mais traitée par aucune en particulier. C’est tout l’enjeu du sommet qui s’ouvre le 22 mars à New York : revoir la gouvernance mondiale sur l’eau. Lire la suite : « Eau : Un demi-siècle plus tard, l’ONU se penche de nouveau sur la gestion de l’or bleu » (site de 20 minutes).

• Peu avant l'évènement, le Secours Islamique France et ses partenaires, la Coalition Eau et Action contre la Faim, avaient tenu à rappeler le caractère capital de la Conférence dans une tribune cosignée dans le journal Le Monde : « La Mise en œuvre du droit humain à l’eau potable est un enjeu de solidarité mondiale. »

• Journal de TV5 Monde (19 mars) : « Contrairement à d’autres secteurs, comme la santé, l’eau n’a pas d’espace intergouvernemental d’échanges. Cette conférence qui s’ouvre est exceptionnelle : les États ont pris conscience d’urgence d’échanger face à la crise de l’eau » a notamment indique Sandra Métayer, coordinatrice de la Coalition Eau, dont le SIF est membre. Voir l’interview sur la chaîne Youtube-TV5 Monde.

Article Le Monde (22/03) : Augmentation des prélèvements, réchauffement climatique et pollution mettent à mal la ressource. Les pénuries vont se multiplier et créer de plus en plus de tensions, indique le quotidien. Lire l’article : « Le monde doit se préparer à une « crise de l’eau douce », selon les Nations unies » sur le site du Monde.

• Article Reporterre (22/03) : Laura Le Floch, chargée de plaidoyer du Secours Islamique France indique dans une longue interview que « Nous sommes face à une crise mondiale de l’eau, aggravée par le changement climatique. La moitié de la population mondiale pourrait être en situation de pénurie d’eau d’ici 2050. On commence déjà à le vivre en France » Lire en intégralité : Crise de l’eau : « La maison s’assèche et les États regardent ailleurs. » sur Reporterre.net.

• Article Les Echos (22/03) : Pour Laura Le Floch, citée, l'eau est « un angle mort de la diplomatie mondiale », et une question traitée « de façon morcelée » par près d'une trentaine d'agences onusiennes et non par une seule qui lui serait consacrée. À retrouver en intégralité : « A l’ONU, le monde face aux crises de l’eau » sur le site des Echos.

Article Libération (22/03) : Eau douce : un sommet à l’ONU pour éviter une crise mondiale «incontrôlable» souligne le quotidien, qui relaie les inquiétudes du Secours Islamique France, d'Action contre la Faim et de la Coalition Eau : «400 000 personnes vivant en habitat précaire ne sont pas raccordées à 1 réseau de distribution d’#eau potable ou d’assainissement. Une situation plus alarmante encore dans les territoires d’outre-mer français. » À lire sur le site de Libération.

• Article Challenges (22/03) : Plusieurs ONG (Action contre la Faim, Coalition Eau, Secours Islamique France) ont récemment pointé les risques liés aux pressions exercées sur l’eau (pollution, surexploitation, agriculture intensive, gaspillage, accaparement) conjugués aux effets catastrophiques du dérèglement climatique (inondations, sécheresses, événements extrêmes) explique le quotidien, qui relaie nos analyses et prises de paroles. À lire sur le site de Challenges.

Journal de 7h de France Inter à partir de 7’58 (22/03) : interview de Sandra Métayer, coordinatrice de la Coalition Eau, qui a alerté, entre autres, que « 60 % de la population africaine n’a pas accès à l’eau potable, et 75 % est privé d’assainissement. » À écouter en ligne sur le site de Radio France.

• Article 20 Minutes (22/03) : La Conférence de l’ONU sur l’eau et la campagne SOS, des engagements, pas des abonnés absents, sont évoqués, Laura Le Floch est citée : « ONU, de l’eau a coulé sous les ponts », à télécharger ou lire en ligne sur 20minutes.fr.

• Emission de RFI (22/03) : Quelles politiques et infrastructures pour gérer le manque d’eau, telle était la question posée le mercredi 22 mars à 11h10 dans « 8 milliards de voisins » avec la participation de Julien Eyrard, responsable Eau, Hygiène et Assainissement à Action Contre la Faim, ONG partenaire du SIF. Les réponses sont à découvrir sur le site de RFI.

• FM plus : Mady Mercier (Action Contre la Faim) parle de la crise mondiale de l’eau et de la Conférence des Nations unies dans l’émission « Les Echos de la Solidarité Internationale » à retrouver en podcast sur le site de la radio.

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