URGENCE YÉMEN :
L'UNE DES PIRES CRISES HUMANITAIRES AU MONDE
Faire un don, c'est aider le SIF à lutter contre la famine !
Depuis le début de la guerre, le bilan humain est estimé par les Nations Unies à plus de 377 000 morts, victimes du conflit et de ses conséquences. Les enfants ne sont pas épargnés : ils sont 11 000 à avoir été mutilés, tués, ou décédés à la suite d'une maladie. La gravité de la situation a contraint au moins 4, 3 millions de personnes* à tout abandonner derrière elles. Déracinées, épuisées physiquement et psychologiquement, des familles entières ont fuit à l'intérieur même du territoire dans l'espoir de retrouver sécurité et moyens d'existence.
(*) Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).
La crise humanitaire en chiffres...alarmants !
Yémen : la population du bord de la famine, conséquence de la guerre
Au Yémen, huit personnes sur dix doivent composer avec... 3, 30 € par jour, ou moins !
Dans ce pays affaibli par une guerre qui perdure, plus de 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (3, 30 € par jour) et 6 personnes sur 10 doivent subvenir à leurs besoins fondamentaux avec 1, 90 €, le seuil d'extrême pauvreté ! Pour l’ONU, le Yémen est au bord de la famine, le pire stade de la faim. En 4 ans, c'est 7 millions d'êtres humains supplémentaires qui ont chuté dans l'insécurité alimentaire. La détresse de la population est encore accentuée par les conséquences de l’inflation qui touche le monde entier. Ce pays du Moyen-Orient est dépendant des importations : plus de 90 % des produits alimentaires viennent de l’étranger. Depuis le début des conflits armés, leur prix a été multiplié par plus de deux, et la tendance reste à la hausse. Pour les plus démunis, manger est devenu impossible sans aide humanitaire internationale.
Ensemble, aidons la population à survivre !
Face à l'urgence de la crise au Yémen,
le Secours Islamique France (SIF) en action
LA LUTTE CONTRE LA FAIM, PRIORITÉ ABSOLUE DE NOS ÉQUIPES
PANIER ALIMENTAIRE YÉMEN
Aidez les populations vulnérables au Yémen, pays en guerre, en offrant à une famille un panier alimentaire composé de denrées de première nécessité.
(*) Montant de participation suggéré.
Yémen : les crises s'ajoutent les unes aux autres
1. L’économie est anéantie : au Yémen, la monnaie s'est complètement effondrée, le taux de chômage est monté en flèche, conséquence de la guerre. En parallèle, les chutes de revenus des entreprises et commerces ont provoqué l’arrêt du paiement des salaires. La conjugaison des problèmes a réduit les revenus d’une grande partie de la population à néant. Pour d’innombrables personnes, qui se livraient à un travail de subsistance ou informel pour subvenir aux besoins de leur famille, c’est une catastrophe. La récente crise sanitaire liée au COVID-19 n’a fait qu’aggraver la situation. Malheureusement, la rareté des opportunités d’emploi est telle que l’aide humanitaire est devenu le seul recours, faute de moyens d'existence.
2. La santé publique est en danger : au fil des conflits, le système de santé s’est complètement effondré, ce qui ajoute de la complexité à la crise humanitaire yéménite. Selon l’OMS, plus d’un établissement de santé sur deux ont été détruits, et le fonctionnement de ceux qui restent opérationnels demeure aléatoire par manque de personnel, de matériel, et de moyens financiers. Dans ces centres médicaux, plus d’un tiers des services ne peuvent plus être assurés, tandis que les autres sont au bord de la saturation. En 2017, par exemple, le personnel hospitalier n’avait rien pu faire face à la propagation du choléra, une épidémie provoquée par l’insalubrité de l’eau et l’état déplorable des installations sanitaires.
3. Les catastrophes naturelles, des menaces supplémentaires : le Yémen est un pays particulièrement vulnérable au dérèglement du climat. En 2022, le pays a subi une sécheresse d'une intensité inhabituelle, suivie de graves inondations à cause de l'aridité du sol, qui n'a pu absorber les pluies intenses. Une catastrophe de plus, qui rappelle la période de janvier à août 2020, l'une des plus humides jamais enregistrées au Yémen. Les fortes intempéries avaient endommagé les infrastructures clé, détruit des maisons et des abris, dévasté les récoltes et tué le bétail. En 2019, c'est une invasion de criquets pèlerins qui avait ravagé une partie des récoltes, dégradant encore l'insécurité alimentaire.