CRISE ROhINGYAS

 
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PRÈS D’UN 1 MILLION DE RÉFUGIÉS ROHINGYAS AU BANGLADESH

. Près de 700 000 réfugiés Rohingyas du Myanmar (ex-Birmanie)
   arrivés depuis août 2017 dans le district de Cox’s Bazar (sud-est du Bangladesh).
. Situation humanitaire: problème d’accès à l’eau et à l’assainissement, santé, nutrition, abris, protection.
. Risques saisonniers dus à la mousson : cyclones, épidémies, glissements de terrain, inondations
 
Pays d’accueil, le Bangladesh
Zone : Asie méridionale
Capitale : Dacca
Superficie : 144 000 km²
Population : 165 millions d’habitants
 
 

Les actions du SIF dans le camp de Kutupalong-Balukhali à Cox’s Bazar

Septembre-décembre 2018 : Eau, hygiène et assainissement
. Construction de 10 puits
. Construction de 10 blocs d’espaces sanitaires et de lavage
. Maintenance d’anciens puits et espaces sanitaires
. Sensibilisation à l’hygiène et aux bonnes pratiques sanitaires
 
 
Mars-septembre 2018 : centre de santé, soutien à l’enfance
Construction et équipement d’un centre de santé (3 salles de consultation pour 18 000 personnes, capacité 150 patients/ jour)
Construction, équipement et mise sur pied de trois Centres psycho-sociaux pour enfants (cibles 450  enfants, 90 femmes enceintes et allaitantes (activités éducatives, de sensibilisation à la résilience et à la nutrition)
Eau, hygiène, assainissement : poursuite des activités de forage de puits, construction de latrines et de cabines de douche, vidange des latrines et traitement des boues, éducation a l’hygiène
 
Octobre 2017- février 2018 : Eau, hygiène et assainissement
Construction de 33  puits profonds
105 latrines, 105 douches/ espaces de lavage (20 000 bénéficiaires)
Distribution de kits d’hygiène à 2 000 familles (12 000 personnes)
 
Oct. 2017 : Aide alimentaire d’urgence distribuée à 700 familles (4 200 personnes)
Partenariats : Friendship Bangladesh
 
 
 
 

La crise des réfugiés Rohingyas

Près de 700 000 Rohingyas du Myanmar ont fui massacres et persécutions
Depuis août 2017, des massacres et exactions perpétrés à grande échelle ont conduit près  de 700 000 Rohingyas, minorité musulmane établie dans la province de Rakhine en Birmanie, à se réfugier de l’autre coté de la frontière au Bangladesh. Ils ont rejoint des camps constitués à partir des années 1990. Au total, près d’un million de Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh depuis les années 1970. A ce jour, leur retour en Birmanie n’est pas envisageable.
Pays d’accueil parmi les plus pauvres et les plus densément peuplés de la planète (165 millions d’habitants), le Bangladesh est vulnérable au changement climatique et aux catastrophes naturelles.
 
Cox’s bazar : un camp d’accueil gigantesque et surpeuplé situé sur un terrain vulnérable
Aujourd’hui, les Royingyas se trouvent pour l’immense majorité rassemblés dans des camps gigantesques et surpeuplés, au sud-est du Bangladesh, à proximité de la frontière birmane. Le camp du district de Cox’s Bazar, le plus grand du monde regroupe les camps de Kutupalong et Balukhali, avec plus de 600 000 refugiés. D’autres camps d’une taille inferieure ont été créés le long de la frontière avec la Birmanie.
Les réfugiés sont confrontés à la malnutrition, l’absence d’eau potable, le manque d’hygiène, la précarité des abris et la promiscuité. L’OMS signale des cas de diphtérie.
La concentration de population sur un terrain vulnérable aux aléas climatiques pose des défis humanitaires colossaux. L’afflux continu de réfugiés repousse toujours plus loin les limites du camp. Les nouveaux arrivants trouvent abri sur des collines susceptibles d’être  emportées par des glissements de terrain au moment de la mousson. Les inondations accroissent aussi le risque de maladies hydriques.
 
Une majorité d’enfants
Les enfants comptent pour plus de la moitié de la population des camps selon l’UNICEF. Ils sont contraints de vivre dans des conditions humanitaires désastreuses, sans accès à l’éducation.
 
Actions du Secours Islamique France
Face à la crise humanitaire de 2017, le SIF a répondu dès octobre par la distribution d’aide alimentaire, puis la construction de puits et de latrines pour couvrir les besoins en eau et en infrastructures sanitaires.
Dans une deuxième phase, il s’agit d’une part de renforcer la durabilité des infrastructures et de prévenir les risques sanitaires (construction d’un centre de santé, continuation des projets de construction/ réhabilitation de puits et latrines), d’autre part de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables, telles que les enfants et les femmes avec trois centres psycho-sociaux. L’intégration des populations à la gestion des ressources est un point clé.
Les deux premiers centres psychosociaux pour enfants ont été inaugurés début mai dans le camp de Kutupalong.
 

 

 
 
 
 
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